Le ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Denis Kambayi Cimbumbu, a conféré, lundi, dans son cabinet de travail, dans la commune de la Gombe, avec les dirigeants de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) et de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) sur le match Shark XI-V.Club, comptant pour la 3ème journée du 21ème championnat national et interrompu en deuxième période dans la débandade générale, le samedi 03 octobre 2015 au stade Père Raphaël.

Le membre du gouvernement, instruit par la hiérarchie, a recueilli la version des uns et des autres ainsi que celle des officiels de deux clubs pour connaître les causes exactes ayant provoqué l’arrêt définitif de la rencontre. Pour le 1er vice-président de la LINAFOOT, Jean Kamwena Lubamba, qu’accompagnait le secrétaire national, José Konde Lwamba, le match aurait pu se poursuivre normalement jusqu’à sa fin si des effets de gaz provenant de l’extérieur de l’enceinte du stade n’étaient pas venus indisposer et les spectateurs et les joueurs sur le terrain, en dépit des quelques agitations habituelles – du reste maîtrisées – des rencontres à tension comme celle-là. Il a promis de traiter le dossier diligemment en fin d’après-midi de lundi d’autant qu’à leur niveau, ils disposent en main des rapports de l’arbitre central et du commissaire de match sur ce qui s’était passé.

Les représentants de deux clubs ont également livré leur lecture des événements qui a aussi tourné autour du comportement des «stadiers» disposés à l’intérieur de l’enceinte sportive et celui des policiers chargés de la sécurité des personnes et des biens sans pour autant intervenir dans le contrôle des billets. Pour le 1er vice-président de la FECOFA, Donatien Tshimanga Mwamba, la création du corps des  stadiers» est un impératif imposé par la FIFA (Fédération internationale de football association) et la CAF (Confédération africaine de football) pour assurer la sécurité surtout autour de l’aire de jeu et recourir en cas de nécessité au concours de la police.

Au cours des échanges, il a également été question de l’appropriation dudit match par «l’achat de ses droits» opéré par le comité sportif de l’AS V. Club mais sans que l’information ne soit vraiment diffusée comme il se doit dans les milieux concernés. D’où quelques incompréhensions contre lesquelles l’organisateur s’est engagé à y remédier.